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Portrait

Renilde, ancrée dans l’histoire du Groupe OPT

Publié le 11 janvier 2022

C’est dans les bâtiments du département de la gestion, nichés au début de la montée de Pamatai, que Femmes de Polynésie rencontre Renilde. Avec 34 années de vie au sein du Groupe OPT, c’est avec le sourire et la bonne humeur qu’elle nous reçoit. En ces lieux, elle nous raconte l’OPT d’antan, une histoire de famille et de meilleures amies, le tout, sur un fond musical aux sonorités d’Emma Terangi.

Les inséparables de l’OPT

Tout juste diplômée, en 1987, Renilde répond à l’appel de l’éducation nationale en se mettant au service de la jeunesse dans une école à Faaa.

« Je suis issue d’une famille d’enseignants. Cela dit, mon père m’a vite dissuadé. Il a été l’un des seuls dans la famille à ne pas faire ce métier. »

Après une année d’enseignement, Renilde en pleine reconversion professionnelle, redirige sa carrière. C’est à l’OPT dans le service philatélique qu’elle fera mouche. Au centre de sa vie professionnelle, dès ses débuts, elle rencontre celle qui deviendra son « amie de cœur » : Sandrina.

« C’est elle qui m’a formé, on a très rapidement sympathisé. »

Entre 1988 et 2000, Renilde parcourt le monde pour la philatélie à travers différents salons et expositions, notamment au Japon, en Suède, en Allemagne et à Paris. Mais ce que Renilde retient de ces années, c’est l’amitié.

« Depuis, on ne s’est jamais lâchées. Nos collègues nous appellent les jumelles ou les inséparables. »

À la suite d’un passage dans les locaux à Arue, où elle exerce la fonction de secrétaire pour une branche de l’OPT dans la télécommunication, en 2004, Renilde s’installe avec son éternel binôme à Papeete. Et en 2013 à Hotuarea.

« En 2005, je réussis le concours de la direction générale. Aujourd’hui, je suis technicienne experte en gestion de budget. Ici, nous gérons le patrimoine de l’OPT. »

Renilde est également membre du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail. Une responsabilité qu’elle endosse depuis près d’un an.

« On analyse les risques que les employés pourraient encourir sur le lieu de travail. Malgré la difficulté, c’est un challenge que j’aime relever. On travaille main dans la main avec l’inspection du travail, la CPS et la médecine du travail. »

Très attachée à son entreprise, Renilde la considère comme une deuxième famille.

« Quand j’ai commencé à la philatélie, j’étais la plus jeune. Depuis, j’ai vu des gens venir, d’autres partir. Aujourd’hui, je fais partie des doyens. Je sais que, quoi qu’il arrive, grâce aux humains, le Groupe OPT restera toujours une belle boite. »

La natation, une affaire de famille

Renilde, c’est également une mère de famille fière du parcours naissant de ses filles.

« J’ai une fille qui est partie faire ses études en France et mon autre fille, qui vient tout juste de rentrer de ses études et qui est la première polynésienne orthoprothésiste sur le territoire. »

Au-delà des études, sa dernière s’étant mise à la natation pendant 10 ans, Renilde devient trésorière du club de natation I Mua.

« Je suis également officiel au bord du bassin, chronométreur et je participe à l’organisation des compétitions. »

La famille Diaz encadre la majorité des déplacements sportifs. Entre la Nouvelle Zélande, les Jeux du Pacifique ou encore les championnats nationaux en France, Renilde et son mari Jean, n’hésitent pas à se déplacer.

« Cela fait 1 an qu’elle a levé un peu le pied depuis qu’elle est partie en France mais grâce à son père comme coach, également ancien champion, elle a pu vraiment se développer dans le sport. »

« Il y a beaucoup de talents ici, des graines de champions. »

Et quand le temps le permet et que la nostalgie rythme les week-ends, pour déstresser, Renilde s’installe au piano.

« Je me suis remise au piano, j’adore les chansons de Tahiti d’antan. Je suis une grande fan d’Emma Terangi et d’Esther Tefana. On aime la bringue et se retrouver en famille. »

On l’imagine devant son piano, entourée de sa famille, lorsqu’elle nous confie son analyse de ses trente-quatre dernières années avec ses hauts comme ses bas.

« Même si certaines journées sont plus compliquées que d’autres, il faut toujours positiver. J’encourage les femmes à toujours voir plus loin. Une femme présidente ? Pourquoi pas ?! »

Niuhiti Gerbier

Rédacteur

©Photos : Niuhiti Gerbier, Renilde Diaz et Wong Kai Jimmy pour Femmes de Polynésie

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