Notre culture polynésienne perdure et s’exprime sous de nombreuses formes : la langue, la danse, le chant, les tatouages… Cette richesse incontestable qu’offre la culture traditionnelle, nous l’explorons ici.
Dans la commune de Arue, dissimulés derrière le stade où se mêlent les rires des enfants du quartier et l’écho des vagues qui se brisent sur les coques des bateaux, nous retrouvons Dayna Tavaearii. Cette femme, qui a consacré sa vie au hīmene1, se révèle à Femmes de Polynésie, au rythme des chœurs qui résonnent encore entre les murs de son école de chant traditionnel.
Les odeurs s’entremêlent aux couleurs, les allées de fruits, de fleurs et de poissons nous guident à travers les voix des marchands. C’est au premier étage que nous nous rendons, à Fauura Créations. Dans cet endroit où nos yeux ne savent se poser, nous nous installons en face de Fauura Raipauni, artisane.
Depuis notre première rencontre en 2018, Léonore Caneri n’a eu de cesse de nous surprendre. Toujours à l’affut de nouveaux projets, elle continue de nourrir l’art oral de notre pays avec créativité. C’est donc avec l’envie d’en savoir plus que Femmes de Polynésie est reparti à sa rencontre.
Professeur-Documentaliste et présidente de l’association Polynélivre, Sophie Baptendier s’épanouit à travers le partage et les livres. Femmes de Polynésie vous invite à lire l’histoire de cette femme passionnée, qui a décidé de faire vivre la lecture au sein du fenua.
Jade Lilloux est professeure au Lycée Professionnel de Mahina et passionnée de crossfit. En juillet 2024, elle a accepté de troquer son short pour un...
Née de parents polynésiens, mais adoptée en France, Coralie Perrin est l’une des rares Polynésiennes à se destiner vers le métier d’archéologue sous-marin. Sa fascination pour les richesses culturelles et environnementales de divers pays, qu’elle découvre pendant sa jeunesse à travers ses voyages, sa passion pour l’histoire et le patrimoine, ont guidé son choix.
« J’aime créer des gestuelles, confectionner des costumes, mettre en place des chorégraphies et voir mon travail prendre forme. »
Formée dès la plus tendre enfance par sa tante Moeata Laughlin, Léticia Sclabas possède une riche expérience dans le ‘ori tahiti après avoir évolué dans de troupes de Raiatea, de Tahiti et de Moorea. Elle s’est notamment distinguée au fenua en gagnant le titre de vice-championne du monde de ‘ori tahiti en 2016 et en se classant à la troisième place du concours de la meilleure danseuse à To’ata en 2019. La vahine se confie à Femmes de Polynésie pour retracer son parcours de danseuse polynésienne et partager sa passion.
Elle est l’une des rares femmes qui tatouent en Polynésie Française, qui plus est, des motifs particuliers à l’Archipel de la Société, dont elle est issue. C’est en suivant la mélodie de son rire si communicatif que Femmes de Polynésie s’installe dans le salon Tatau Legacy pour rencontrer Heipuanui, tatoueuse professionnelle.
Marie est une artisane fière de sa culture et de son île. À ses côtés, nous redécouvrons le tapa, art ancestral encore très pratiqué à Fatu Hiva dont elle est issue.