Côte ouest, en bord de mer, Femmes de Polynésie retrouve Pénélope et Kalani à l’heure du goûter pour qu’elles nous partagent leurs années complices en tant qu’artistes mère et fille. Une jolie histoire de peinture en famille nommée PeKa’17, dont on peut voir les œuvres à la Galerie Au Chevalet jusqu’au 31 octobre, aux côtés de celles de Moya et Teraitua Yvon.
Moya est une artiste complète : elle dessine, peint, chante et joue de la musique. Maman de trois enfants et professeure d’arts plastiques, elle trouve toujours du temps pour ses passions. Femmes de Polynésie a rencontré cette vahine, qui expose à la Galerie Au Chevalet jusqu’au 31 octobre, aux côtés de Peka17 et Teraitua Yvon.
Femmes de Polynésie rencontre Doris Ramseyer, photographe engagée qui apporte un autre regard sur le sans-abrisme.
Dans la commune de Arue, dissimulés derrière le stade où se mêlent les rires des enfants du quartier et l’écho des vagues qui se brisent sur les coques des bateaux, nous retrouvons Dayna Tavaearii. Cette femme, qui a consacré sa vie au hīmene1, se révèle à Femmes de Polynésie, au rythme des chœurs qui résonnent encore entre les murs de son école de chant traditionnel.
Les odeurs s’entremêlent aux couleurs, les allées de fruits, de fleurs et de poissons nous guident à travers les voix des marchands. C’est au premier étage que nous nous rendons, à Fauura Créations. Dans cet endroit où nos yeux ne savent se poser, nous nous installons en face de Fauura Raipauni, artisane.
Depuis notre première rencontre en 2018, Léonore Caneri n’a eu de cesse de nous surprendre. Toujours à l’affut de nouveaux projets, elle continue de nourrir l’art oral de notre pays avec créativité. C’est donc avec l’envie d’en savoir plus que Femmes de Polynésie est reparti à sa rencontre.
Enracinée à Huahine depuis près de 25 ans, Melanie Shook Dupré ne cesse de rendre hommage, au travers de ses tableaux, à la générosité de la nature tout comme à celle des habitants de l’ile. À 70 ans, l’Américaine dégage un enthousiasme et une énergie créative qu’elle destine à la fondation d’une oasis pour les artistes à Fare. Femmes de Polynésie lui a rendu visite dans sa galerie-atelier historique de Maeva.
Tiare Grand n’a jamais rien connu d’autre que la danse, n’a jamais voulu dévier de cette existence rythmée par la passion. Femmes de Polynésie part à la rencontre de cette vahine qui traverse la vie avec hardiesse. Bercées par les derniers rayons du soleil, nous l’écoutons se confier sur son parcours.
« J’aime créer des gestuelles, confectionner des costumes, mettre en place des chorégraphies et voir mon travail prendre forme. »
Formée dès la plus tendre enfance par sa tante Moeata Laughlin, Léticia Sclabas possède une riche expérience dans le ‘ori tahiti après avoir évolué dans de troupes de Raiatea, de Tahiti et de Moorea. Elle s’est notamment distinguée au fenua en gagnant le titre de vice-championne du monde de ‘ori tahiti en 2016 et en se classant à la troisième place du concours de la meilleure danseuse à To’ata en 2019. La vahine se confie à Femmes de Polynésie pour retracer son parcours de danseuse polynésienne et partager sa passion.