Dans les jardins du Musée de Tahiti et des îles – Te Fare Iamahana, protégées du soleil ardent par l’ombre d’un ‘aito, Femmes de Polynésie s’assied aux côtés de Tekura Amaru. Cette vahine dévouée à sa culture nous livre son parcours, ses découvertes et ses ambitions.
Notre entrevue avec Christine Fabre, dite ΄Ā΄amu1 pour sa capacité à raconter des histoires et transmettre des émotions à travers ses peintures, continue en même...
“Comme j’avais toujours rêvé de peindre, je leur ai offert l’occasion de le faire. En effet je me suis rendu compte que c’était là une perche en or pour leur permettre de reprendre confiance en eux : En les aidant à réussir leur peinture, je pouvais les aider à remonter dans leur estime d’eux-mêmes.”
Femmes de Polynésie se rend à nouveau à la rencontre de Orama Nigou, qui nous accueille dans son antre, baigné de lumière et de douceur diaprée. Pennes1 et créations diverses ornent l’atelier, et c’est autour d’un thé glacé que la jeune plumassière se livre sur les aventures qui ont marqué son parcours depuis notre dernière entrevue.
Côte ouest, en bord de mer, Femmes de Polynésie retrouve Pénélope et Kalani à l’heure du goûter pour qu’elles nous partagent leurs années complices en tant qu’artistes mère et fille. Une jolie histoire de peinture en famille nommée PeKa’17, dont on peut voir les œuvres à la Galerie Au Chevalet jusqu’au 31 octobre, aux côtés de celles de Moya et Teraitua Yvon.
Moya est une artiste complète : elle dessine, peint, chante et joue de la musique. Maman de trois enfants et professeure d’arts plastiques, elle trouve toujours du temps pour ses passions. Femmes de Polynésie a rencontré cette vahine, qui expose à la Galerie Au Chevalet jusqu’au 31 octobre, aux côtés de Peka17 et Teraitua Yvon.
Femmes de Polynésie rencontre Doris Ramseyer, photographe engagée qui apporte un autre regard sur le sans-abrisme.
Dans la commune de Arue, dissimulés derrière le stade où se mêlent les rires des enfants du quartier et l’écho des vagues qui se brisent sur les coques des bateaux, nous retrouvons Dayna Tavaearii. Cette femme, qui a consacré sa vie au hīmene1, se révèle à Femmes de Polynésie, au rythme des chœurs qui résonnent encore entre les murs de son école de chant traditionnel.
Les odeurs s’entremêlent aux couleurs, les allées de fruits, de fleurs et de poissons nous guident à travers les voix des marchands. C’est au premier étage que nous nous rendons, à Fauura Créations. Dans cet endroit où nos yeux ne savent se poser, nous nous installons en face de Fauura Raipauni, artisane.
Depuis notre première rencontre en 2018, Léonore Caneri n’a eu de cesse de nous surprendre. Toujours à l’affut de nouveaux projets, elle continue de nourrir l’art oral de notre pays avec créativité. C’est donc avec l’envie d’en savoir plus que Femmes de Polynésie est reparti à sa rencontre.