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Carrière

Estelle : la mémoire de la DPAM

Publié le 25 janvier 2023

En mai 1998, Estelle rejoignait l’équipe du SNAM1 en qualité de secrétaire de direction. Plus de 20 ans après, elle œuvre dans les bureaux neufs de son service où elle assure désormais la majeure partie de l’organisation des examens. Femmes de Polynésie ouvre une brèche atemporelle à la DPAM2.

Grandir professionnellement et en maturité

D’un père originaire de Raiatea et d’une mère s’enracinant sur l’île sœur de Tahiti, Estelle grandit dans une fratrie de 8 filles.

 

Elle débute sa carrière professionnelle comme secrétaire dans un ministère, puis se voit par la suite transférée au SNAM en 1998.

« Quand Catherine Rocheteau est arrivée en 2001, elle est rapidement devenue chef de service avec force et caractère. De telle sorte que notre service a récupéré la majorité des agents du territoire dans le domaine. »

Et dans cette nouvelle dynamique, la cheffe de service confère à la jeune secrétaire l’envie d’aller incessamment plus loin dans sa carrière.

« Travailler avec ma directrice a toujours été un plaisir pour moi, car elle m’a aidé à grandir professionnellement et à gagner en maturité. Elle m’a fait découvrir énormément de choses et je lui en suis très reconnaissante. »

Les années qui s’enchaînent et les missions qui s’élargissent mènent Estelle à intégrer la cellule « formations maritimes ». Malgré les aléas de sa carrière, elle n’a jamais mis son département de côté.

« Pour moi, la DPAM, c’est comme ma deuxième maison. Je me souviens que l’on a commencé dans 1 bureau avec 4 agents. Nous avons déménagé 4 fois et depuis 2020, nous sommes dans nos nouveaux locaux actuels. J’ai vu ma directrice se battre pour que la DPAM soit ce qu’elle est aujourd’hui. »

25 ans d’évolution

En novembre 2007, le SNAM devient la DPAM, et gère une grande partie des activités liées à la mer.

Estelle y intègre la cellule « Formations Maritimes » où elle renforce son sens de l’organisation et de rigueur. En effet, c’est à travers ces compétences qu’elle mène à bien la préparation et l’organisation des examens conduisant à l’obtention des titres professionnels à la pêche, et au transport lagonaire.

« J’appréhende toujours les grandes sessions d’examen, surtout les brevets de capitaine de large et de pêche côtière tout au long de l’année. Tu ne peux pas te rater. »

Servir son pays, servir son prochain

« J’essaye de placer des examinateurs locaux si les sessions sont dans les îles ou à la presqu’île. Les missions dans les îles m’ont fait découvrir beaucoup de choses. Mis à part les sessions d’examens, nous rencontrons également le public pour comprendre leurs besoins et communiquer sur les démarches en vigueur. »

« J’essaye de faire toujours un peu plus pour les personnes des îles qui descendent sur Papeete. Je sais qu’ils n’ont pas forcément les mêmes moyens que les candidats de Tahiti. »

Son accueil se fait dans le respect de sa philosophie.

 « J’imagine toujours mon papa à la place du papy qui vient faire sa demande et qui est perdu. »

Pour le futur, Estelle nous affirme ne rien prendre pour acquis. Chaque jour est un apprentissage,  et telle une passation à l’heure où l’administration plonge dans le digital, elle transmet.

« Actuellement, nous avons un projet de numérisation des démarches. Je travaille avec l’ensemble de mon équipe sur la forme de cet outil. »

Le regard en avant, le cœur nostalgique, Estelle reprend.

« Il me reste peu de temps à la DPAM mais je ferai le nécessaire pour former la nouvelle génération et laisser une bonne trace. Je fais toujours en sorte de servir au mieux le public que l’on reçoit. Je fais en sorte d’encourager les jeunes pour qu’ils soient mis en valeur dans leur travail. »

Pour Estelle, la DPAM et ses missions, c’est avant tout une équipe soudée. Et chaque jour depuis mai 1998, Estelle insuffle au sein de cette équipe une partie d’elle.

« Le temps passe vite. Pour moi c’est comme si c’était hier que je franchissais la porte d’entrée de la DPAM. Aujourd’hui, nous avons bien avancé. Le plus important dans notre service, c’est la bonne communication, et  une excellente ambiance, et cela se ressent. »

1 Service de la Navigation et des Affaires Maritimes

2 Direction Polynésienne des Affaires Maritimes

Niuhiti Gerbier

Rédacteur

©Photos : Niuhiti Gerbier et la DPAM pour Femmes de Polynésie

Pour plus de renseignements

Site internet

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