Saveurs délicates et parfumées au restaurant chinois Le Mandarin
Lorsque l’on rentre au Restaurant Le Mandarin, deux chiens fous protègent l’entrée. Le dragon, symbole de protection, et le signe chinois de la longévité y trouvent une place privilégiée. Cet établissement réputé de Papeete est aujourd’hui le plus ancien restaurant chinois de Tahiti, officiellement inauguré en 1964. Femmes de Polynésie vous présente trois plats qui font le bonheur des papilles des clients du Mandarin, rendez-vous des fins gourmets et amateurs de cuisine asiatique délicate.
Le porcelet au lait de coco
Plat chinois typique, le porcelet au lait de coco du Mandarin est laqué. Sa peau croquante et croustillante à souhait laisse ensuite la place à une chaire fondante en bouche grâce à une cuisson lente au four.
La chaire du jeune porcelet est moins grasse que celle du porc, apportant à ce met délicat finesse et douceur. Le mariage de cette viande à sa sauce au lait de coco et au citron en font un délicieux plat à partager en couple ou en famille autour d’un bon vin rouge tel que le Mouton Cadet.
Le Peking Duck, ou Canard laqué de Pékin
Cette recette de canard laqué a été introduite au Mandarin vers les années 1995. Adrien Beaumont, fondateur et ancien gérant du restaurant Le Mandarin, est parti la chercher en Chine, à la source même de ce plat, dans la ville où elle a été inventée. Il retrouve le restaurant officiel du Peking Duck pour goûter ce plat typique et ramener la recette à Tahiti.
Aujourd’hui, le Peking Duck est servi au restaurant Le Mandarin en deux services. Il faut commencer par déguster la peau croustillante entourée d’une crêpe et trempée dans une délicieuse sauce. Puis, la chair saisie à feu vif dévoile toutes ses saveurs accompagnées de petits légumes. Un véritable régal pour les amateurs de canard !
Les Chevrettes aux noix de Gui Lin
L’histoire de la recette des chevrettes aux noix commence dans les années 80. Ah Sam, cuisinier au restaurant Le Mandarin, y avait déjà lancé de nombreuses spécialités chinoises encore à la carte aujourd’hui et toujours très appréciées. Après quelques années de travail au restaurant, il quitte Tahiti pour retourner en Chine. Au début des années 2000, le Mandarin connaît une baisse d’activité. Charles Beaumont, fils d’Adrien et directeur de la SARL Le Mandarin, décide de faire appel à Ah Sam, qu’il retrouve à New York où il est devenu chef cuisinier.
« Il était déjà âgé, plus de 70 ans, mais il a accepté de venir trois ans ici. »
C’est pendant son séjour à Tahiti qu’Ah Sam lance les chevrettes aux noix de Gui Lin, Gui Lin étant une province chinoise. Cette recette est issue de l’association des chefs chinois, association qui regroupe des chefs parcourant le monde pour récolter, inventer, imaginer de délicieux plats aux mélanges de saveurs étonnantes.
Les chevrettes aux noix du Mandarin raviront les papilles des fins gourmets avec ses saveurs aigres douces et ses notes fumées de noix, de miel et de fromage.
« Comme tous les bons vins, ces trois plats ont une grande longueur en bouche… »
Plus d’informations
Sur la page Facebook Le Mandarin Tahiti
Sur le site web www.restaurantlemandarin.pf
Et sur Zuckoo.pf
Camille Lagy
Rédactrice web
© Photos : Femmes de Polynésie