“Comme j’avais toujours rêvé de peindre, je leur ai offert l’occasion de le faire. En effet je me suis rendu compte que c’était là une perche en or pour leur permettre de reprendre confiance en eux : En les aidant à réussir leur peinture, je pouvais les aider à remonter dans leur estime d’eux-mêmes.”
Femmes de Polynésie reçoit Coraly Nakeaetou sur un canapé moelleux, à l’ombre d’un arbre où bourgeonnent les bougainvilliers en ce début d’hiver austral. Dans ce cocon, nous prêtons une oreille attentive à son histoire. Rencontre avec une vahine audacieuse qui a décidé de briser les tabous et de sensibiliser la population locale au sujet de l’indivision foncière.
Hereata Toti est avant tout connue pour avoir créé l’association Te Rima o Te Here, qui vient en aide aux patients polynésiens expatriés pour soins. Mais cette femme de 34 ans porte plus d’une casquette. Pour les employés de l’APRP, une entreprise adaptée aux travailleurs handicapés, elle est avant tout une oreille, un soutien et une aide précieuse. Femmes de Polynésie part à sa rencontre, avec l’envie d’en savoir plus sur son parcours et les missions qui lui incombent.
Alternant postes auprès de responsables politiques et directions de grands établissements de services publics, Maiana s’est aussi fortement investie dans le Social. Pour elle le point commun entre tous ces engagements est de « Servir le Pays ».
Pauline Moua, la Présidente de l’association, nous ouvre grand les bras, et nous reçoit dans cet endroit imprégné de joie, d’amour et de partage ; un lieu tout à son image. Élevée au grade d’Officier dans l’Ordre national du mérite, Pauline est une dame discrète, entièrement dévouée aux autres, et à la cause du handicap.
Romana Teupoohuitua est un mélange de joie et d’ardeur, son visage est si expressif qu’il traduit toute l’intensité de ses émotions. Aujourd’hui, c’est de la colère qu’elle a dans son cœur. Un trop plein d’injustices qu’elle souhaite partager à Femmes de Polynésie. Car vivre dans la rue n’est ni un choisi, ni facile, alors si l’iniquité s’en mêle, « on ne va pas s’en sortir », affirme-t-elle.
Lucille Chauveau poursuit sa jeune carrière de médecin en France et a entre-temps exercé en Polynésie. Dans le but d’assurer une meilleure prise en charge, elle s’est spécialisée dans l’ethnologie médicale en menant des études sur le comportement des patients polynésiens.
Elle a 22 ans, il en a 19. Ils se rencontrent à l’école, et rapidement, ils ne peuvent plus se passer l’un de l’autre. Mais en s’aimant, ils basculent dans l’errance.
Avec Aoa, la première initiative polynésienne vouée à restaurer la biodiversité et l’état écologique des forêts locales, Lynsia s’engage sur le terrain en tant que chef d’équipe des agents forestiers.
Elle arbore un sourire bienveillant, une lumière dans ses yeux lorsqu’elle rencontre une personne, qu’elle soit sans domicile fixe ou bien ministre, homme ou femme,...