Tiare Grand n’a jamais rien connu d’autre que la danse, n’a jamais voulu dévier de cette existence rythmée par la passion. Femmes de Polynésie part à la rencontre de cette vahine qui traverse la vie avec hardiesse. Bercées par les derniers rayons du soleil, nous l’écoutons se confier sur son parcours.
À l’occasion des Journées Polynésiennes du Handicap, Femmes de Polynésie rencontre Belinda, qui consacre son quotidien à l’accompagnement des personnes porteuses de handicaps moteurs. Aujourd’hui responsable du pôle éducatif de la Fraternité Chrétienne, sa générosité révèle son expérience et sa passion pour son métier.
Janet Leou-Boissin se définit comme Polynésienne d’origine chinoise et cette expression prend un sens concret lorsque l’on découvre son parcours de vie.
Lee est née à Faatemu, un district de Raiatea qui à l’époque n’était accessible qu’en pirogue. Son père était anglais, sa mère originaire des Tuamotu, mais elle fut élevée par ses grands parents à Moorea, précisément à Pihaena où elle vit toujours.
Rejetée par son entourage, perte de son premier emploi, rupture avec son premier tāne : Hancy Haoatai, atteinte d’épilepsie, a connu tout au long de sa vie des moments très difficiles à cause de sa maladie. Pour faire écho à la journée internationale de l’épilepsie, Hancy a accepté de se confier à Femmes de Polynésie pour témoigner de sa maladie.
Pauline Moua, la Présidente de l’association, nous ouvre grand les bras, et nous reçoit dans cet endroit imprégné de joie, d’amour et de partage ; un lieu tout à son image. Élevée au grade d’Officier dans l’Ordre national du mérite, Pauline est une dame discrète, entièrement dévouée aux autres, et à la cause du handicap.
Romana Teupoohuitua est un mélange de joie et d’ardeur, son visage est si expressif qu’il traduit toute l’intensité de ses émotions. Aujourd’hui, c’est de la colère qu’elle a dans son cœur. Un trop plein d’injustices qu’elle souhaite partager à Femmes de Polynésie. Car vivre dans la rue n’est ni un choisi, ni facile, alors si l’iniquité s’en mêle, « on ne va pas s’en sortir », affirme-t-elle.
Elle a 22 ans, il en a 19. Ils se rencontrent à l’école, et rapidement, ils ne peuvent plus se passer l’un de l’autre. Mais en s’aimant, ils basculent dans l’errance.
Lors de la journée « Vahine, tu as des talents » qui s’est déroulée le 20 mai 2022, l’Union des Femmes Francophones d’Océanie (UFFO-Polynésie) a souhaité mettre en avant 8 Poerava. Ces Polynésiennes ont été distinguées parce qu’elles sont inspirantes pour les autres par leur personnalité, leur engagement. Femmes de Polynésie vous invite à découvrir leur portrait.
Tout commence par une belle histoire d’amour entre deux enseignants, une jeune popa’a et un Polynésien. Aujourd’hui, « Kiki » est une des figures incontournables de Bora Bora, connue pour son engagement dans la cause animale aux côtés de son mari, « Feufeu ». Elle raconte son histoire à Femmes de Polynésie.