Ses rencontres notamment dans le milieu artistique, culturel et des médias lui ont ouvert d’autres occasions de s’immerger encore plus dans la société polynésienne : participation aux prémices de la télévision scolaire, puis comme speakerine, animatrice de jeux scolaires inter-établissements comme le célèbre « Tahi, Rua, Toru ». Michèle a aussi trouvé le temps de contribuer à la littérature pour enfants avec la série des légendes comme « La légende de Tuivao » ou « La légende du cocotier ». Rappelons-nous aussi du bel ouvrage sur le Tifaifai auquel elle a collaboré et qui contribue à la conservation du patrimoine artisanal.
Ses rencontres radiophoniques, dialogues autour de récits de vie, constituent un patrimoine oral extraordinaire grâce auquel les Polynésiens d’aujourd’hui et de demain pourront mieux connaître la vie d’avant ! Elle-même est une mémoire qui sait rappeler à bon escient l’histoire des familles et des lieux et faire le lien entre les faits et les personnes.
Son investissement, dès le départ, dans la préparation et l’organisation du FIFO a étendu son intérêt pour les autres pays océaniens et son goût de la transmission l’a conduite à prendre une part active dans le FIFO hors les murs dans les établissements scolaires des îles hors de Tahiti.
Michèle a aussi participé aux actions du CIDFF et du Conseil des Femmes. Si elle n’est pas féministe au sens militant du terme, son parcours de vie illustre la possibilité pour une femme indépendante de s’épanouir, de s’ouvrir aux autres, tout en construisant une vie de famille avec ses enfants.