Hôtesse de l’air, photographe, danseuse de ‘ori tahiti, créatrice de bijoux, Rava Ray multiplie les casquettes avant son coup de foudre pour le tīfaifai en 2018. Désormais fixée à Moorea et mère de deux enfants, cette artiste aux nombreuses facettes raconte à Femmes de Polynésie son parcours aux quatre coins du monde, et nous transmet une vision cosmopolite de l’art du tīfaifai.
Dans ce deuxième volet qui lui est consacré, Femmes de Polynésie vous invite à découvrir un peu plus cette Polynésienne pleine d’énergie, animée par une soif d’entreprendre, de partager, de grandir et de faire grandir ceux qui l’entourent.
Sa marque créée, Thanh Do investit dans deux déshydrateurs et un robot de cuisine. Son passé d’ingénieure dans l’industrie alimentaire l’aide à gérer sa production. Elle adapte ses recettes en fonction des saisons.
Dans les jardins du Musée de Tahiti et des îles – Te Fare Iamahana, protégées du soleil ardent par l’ombre d’un ‘aito, Femmes de Polynésie s’assied aux côtés de Tekura Amaru. Cette vahine dévouée à sa culture nous livre son parcours, ses découvertes et ses ambitions.
Femmes de Polynésie se rend à nouveau à la rencontre de Orama Nigou, qui nous accueille dans son antre, baigné de lumière et de douceur diaprée. Pennes1 et créations diverses ornent l’atelier, et c’est autour d’un thé glacé que la jeune plumassière se livre sur les aventures qui ont marqué son parcours depuis notre dernière entrevue.
Femmes de Polynésie rencontre Doris Ramseyer, photographe engagée qui apporte un autre regard sur le sans-abrisme.
Dans la commune de Arue, dissimulés derrière le stade où se mêlent les rires des enfants du quartier et l’écho des vagues qui se brisent sur les coques des bateaux, nous retrouvons Dayna Tavaearii. Cette femme, qui a consacré sa vie au hīmene1, se révèle à Femmes de Polynésie, au rythme des chœurs qui résonnent encore entre les murs de son école de chant traditionnel.
Dans son jardin, au milieu des potirons, des piments et des hibiscus, Kahaia Howard a installé son atelier de bijoutière. Cette créatrice a accepté de recevoir Femmes de Polynésie au cœur de son univers enchanté pour raconter ses histoires de voyages, son goût pour la création de bijoux et l’amour pour les produits bruts locaux.
Les odeurs s’entremêlent aux couleurs, les allées de fruits, de fleurs et de poissons nous guident à travers les voix des marchands. C’est au premier étage que nous nous rendons, à Fauura Créations. Dans cet endroit où nos yeux ne savent se poser, nous nous installons en face de Fauura Raipauni, artisane.
Sous le soleil déjà ardent, Femmes de Polynésie a retrouvé Carine Vairaaroa Yip dans son jardin où elle fait sécher ses gousses de vanille. Tout en étalant sa production, cette passionnée nous raconte son parcours et son engouement pour un métier du secteur primaire.