Enracinée à Huahine depuis près de 25 ans, Melanie Shook Dupré ne cesse de rendre hommage, au travers de ses tableaux, à la générosité de la nature tout comme à celle des habitants de l’ile. À 70 ans, l’Américaine dégage un enthousiasme et une énergie créative qu’elle destine à la fondation d’une oasis pour les artistes à Fare. Femmes de Polynésie lui a rendu visite dans sa galerie-atelier historique de Maeva.
Tiare Grand n’a jamais rien connu d’autre que la danse, n’a jamais voulu dévier de cette existence rythmée par la passion. Femmes de Polynésie part à la rencontre de cette vahine qui traverse la vie avec hardiesse. Bercées par les derniers rayons du soleil, nous l’écoutons se confier sur son parcours.
« J’aime créer des gestuelles, confectionner des costumes, mettre en place des chorégraphies et voir mon travail prendre forme. »
Formée dès la plus tendre enfance par sa tante Moeata Laughlin, Léticia Sclabas possède une riche expérience dans le ‘ori tahiti après avoir évolué dans de troupes de Raiatea, de Tahiti et de Moorea. Elle s’est notamment distinguée au fenua en gagnant le titre de vice-championne du monde de ‘ori tahiti en 2016 et en se classant à la troisième place du concours de la meilleure danseuse à To’ata en 2019. La vahine se confie à Femmes de Polynésie pour retracer son parcours de danseuse polynésienne et partager sa passion.
Elle est l’une des rares femmes qui tatouent en Polynésie Française, qui plus est, des motifs particuliers à l’Archipel de la Société, dont elle est issue. C’est en suivant la mélodie de son rire si communicatif que Femmes de Polynésie s’installe dans le salon Tatau Legacy pour rencontrer Heipuanui, tatoueuse professionnelle.
C’est à l’heure dorée, avant que le soleil ne déserte définitivement l’horizon, que Femmes de Polynésie rencontre Teonoiatu, jeune créatrice des Trésors de Mataiva. À travers cette petite entreprise, elle magnifie les objets du quotidien avec des coquillages et insuffle dans ses créations ses valeurs ainsi que sa passion pour ces trésors si simples, pourtant si beaux, plus particulièrement ceux de l’atoll qui l’a désormais adoptée : Mataiva.
Marie est une artisane fière de sa culture et de son île. À ses côtés, nous redécouvrons le tapa, art ancestral encore très pratiqué à Fatu Hiva dont elle est issue.
Rositt emporte en elle la connaissance des savoir-faire traditionnels de son île, trésor qui lui a permis de gagner sa vie en milieu urbain et ainsi d’être autonome financièrement.
Souhane Larmée est une jeune artiste polyvalente de Moorea. A travers la gravure, la sculpture, la peinture ainsi que le tatouage, elle ne cesse d’impressionner par ses magnifiques œuvres d’art.
C’est sur un fond de Cumbia que Margaux Bigou, artiste illustratrice et créatrice de fanzines(1), se confie à Femmes de Polynésie sur son métier, son envie de partager avec les jeunes générations et son engagement associatif. Ici vous croiserez des mots aussi étranges et mystérieux, (risographe, fanzine,…) que les créatures qui peuplent les créations de Margaux, bon voyage…