Danny, reo tahiti et service sur mesure avec Fare Orthop
La simplicité d’un accueil, la chaleur d’un sourire ou la force d’une conversation effacent, le temps d’un café, la morosité qui peut s’installer dans la routine des patients qui ont perdu un membre. Une autre visite, un autre spécialiste… Femmes de Polynésie vous présente la boutique de Fare Orthop, telle que Danny Huaa la conçoit.
« Souhaitez-vous du café ? »
La modestie, une vie de famille
Née dans une grande famille à Papeete, Danny est élevée par ses grands-parents.
« J’ai vite compris que ma famille n’était pas aisée, mais cela ne m’a jamais dérangée. »
Une enfance que Danny ne troquerait pour rien au monde.
« Connaître le ‘rien’ m’a forgée, ça m’a poussée à toujours chercher et à ne rien attendre de personne. »
Danny cultive durant son enfance cette force de caractère qui la guidera plus tard dans une vie active diversifiée. C’est en travaillant dans le social, au sein de l‘AISPF1, qu’elle se révèle la volonté d’œuvrer pour aider les gens.
« J’ai accumulé beaucoup d’expérience de différent métiers, et j’en suis fière, c’est ce qui m’amène à Fare Orthop.»
Se relever avec Fare Orthop
« C’est grâce à mes grands-parents que je n’abandonne jamais, c’est l’éducation que j’ai reçue. »
Danny rejoint la petite équipe de Fare Orthop en tant que secrétaire, il y a 2 mois et demi. Elle est formée par le gérant, Maxence, sur les spécificités de cet univers et aux différents produits proposés.
« Ce qui m’a marquée dès mon arrivée à Fare Orthop, c’est ma rencontre avec Maxence, le directeur. Le voir dans un fauteuil roulant m’a fait comprendre que tout est possible quand on croit en ses objectifs. C’est ce que l’on veut transmettre à nos patients. »
L’aventure chez Fare Orthop commence et les liens se tissent. Danny se fait vite une place dans l’équipe. Elle reçoit les patients avec attention et joue un rôle crucial dans le bon fonctionnement du service, même au-delà de son poste.
La culture tahitienne pour un service sur-mesure
« J’aime le contact avec les gens, je ne peux pas rester inactive en boutique. Alors je converse, je propose un café, et quand on a des locaux, nous discutons en tahitien. Les patients sont alors plus ouverts et confiants. »
En orthopédie, la proximité avec les patients et leurs besoins est essentielle, tant pour la réalisation de prothèses que pour le matériel orthopédique de série : ceintures lombaires, attelles de cheville, genouillères, etc.
Car la proximité avec les patients passe en premier lieu par la langue. Ses études de reo tahiti à l’UPF sont pour Danny un atout de taille au quotidien. Et pour aller plus loin, Fare Orthop propose l’ensemble de sa documentation en français et en tahitien.
Au sein de cette petite équipe soudée, Danny s’épanouit. Elle le fait ressentir dans la boutique.
« Ma plus grande récompense à Fare Orthop, c’est de voir les patients se relever, et leur joie de remarcher ! Vetea3 et Vaiatama contribuent également à la confection des prothèses sous les directives de Maxence.»
1 Agence immobilière sociale de Polynésie Française
2 Océanienne De Centre D’appels
3 Lire l’article sur Vetea, concepteur de prothèse sur mesure
Niuhiti Gerbier
Rédacteur Web
©Photos : Niuhiti Gerbier pour Femmes de Polynésie