« Tahiti, mon amour, ma déchirure » d’Anaïs Moyrand
« Tahiti, mon amour, ma déchirure » est un recueil de nouvelles sur une Polynésie troublante, attachante, envoûtante, déchirante aussi, au travers de personnages colorés, avec en toile de fond la mer qui murmure, berce, meurtrit. Femmes de Polynésie s’est intéressé à son auteure, Anaïs Moyrand, qui nous partage son histoire en toute humilité.
Mots d’auteure…
D’une nature optimiste, Anaïs a le sourire facile et le rire communicatif!
« Ma mère est un personnage de roman ! Avec elle, la vie a un parfum d’imprévu.»
Elle emmenait sa sœur et elle au restaurant en pleine après-midi déguster des profiteroles au chocolat, les embarquait à l’improviste pour un tour de l’île sur fond de Céline Dion, elles passaient des après-midis entières à se déguiser toutes les trois, séance de photos à l’appui…
« Mon père nous racontait beaucoup d’histoires le soir. »
Notamment celle d’une petite fille dotée d’une force surhumaine, qui vivait un tas d’aventures, triomphait des pirates et battait à la course à pied tous les garçons. Il a eu à cœur que sa sœur et elle deviennent des femmes indépendantes. Il lui a souvent dit que ce qui importait avant tout, c’est qu’elle soit heureuse.
« Il y a dans ces propos une promesse de liberté et l’incitation à être moi-même. »
Rencontre avec la Polynésie
Son histoire avec la Polynésie débute à 6 ans. Elle se rappelle avoir été déçue en atterrissant, « nous étions sur une piste goudronnée alors que j’avais imaginé me poser directement sur le sable ». Et puis elle est sortie de l’avion : il y avait l’odeur de tiare et la chaleur moite de l’île. « Je n’étais plus déçue. »
Comme dans toute enfance elle connait des joies intenses et des chagrins immenses. Et ce dont elle est sûre, c’est qu’elle n’échangerait pour rien au monde son enfance en Polynésie avec sa sœur.
Après un bac scientifique au lycée Gauguin, elle part pour la métropole afin d’y poursuivre des études de droit. Après avoir exercé pendant plusieurs années le métier d’avocate, elle est désormais juriste au sein de la Direction juridique de la Caisse des Dépôts, une banque publique qui finance des projets d’intérêt général.
Pourquoi l’écriture ?
Avant l’écriture, il y a eu la lecture, qui la passionne depuis l’enfance. Petite, elle écrivait des poèmes, elle tenait un journal et l’an dernier elle a retrouvé un cahier où elle avait commencé à écrire un livre… à l’âge de 13 ans.
« Je crois que j’ai toujours rêvé d’écrire un livre. »
C’est chose faite avec « Tahiti, mon amour, ma déchirure ».
C’est en 2018, au Salon International du Livre Océanien à Nouméa, qu’elle rencontre Luc Deborde, des éditions Humanis. Quelques jours plus tard, elle reçoit un e-mail : « Bonjour Anaïs, j’ai lu votre recueil. Êtes-vous toujours à la recherche d’un éditeur ? ». « J’ai souri et sauté de joie. »
Aujourd’hui l’aventure littéraire d’Anaïs se poursuit. Elle vient d’achever la rédaction d’un nouveau manuscrit qu’elle aimerait faire publier, et réfléchit à un nouveau projet d’écriture.
un message à nos fidèles lectrices :
« Sky is the limit 1 » !
1 le ciel pour seule limite
Plus d’informations
« Tahiti, mon amour, ma déchirure », sera présent au salon du livre à la Maison de la culture et dans la librairie Odissey. Il sera vendu à 2.690 xpf. Il peut aussi être commandé en librairie en France, Belgique, Suisse, au Luxembourg, ainsi qu’en ligne.
Jeanne Phanariotis
Rédactrice web
© Photos : Anaïs Moyrand