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Carrière

Mateata et Sarah, au service d’une population en détresse face aux difficultés financières

Publié le 13 mars 2020

Recouvrement, débiteurs, redressement, créances, procédures sont autant de termes qui nous mettent mal à l’aise, mais qui sont pourtant le quotidien de Mateata et Sarah. Elles font un métier mal aimé, car méconnu. Perçues de manière négative, elles œuvrent pourtant, avec leur équipe du cabinet de recouvrement de créances SC 98, pour trouver des solutions et sortir de leur impasse financière les créanciers comme les débiteurs. Femmes de Polynésie s’intéresse aujourd’hui à ceux que l’on n’aimerait pas voir frapper à notre porte, mais qui sont pourtant là pour nous permettre de remonter la pente.

“Cabinet de recouvrement de créances” ?

Avant de se plonger dans cet univers à la terminologie bien spécifique, quelques définitions s’imposent.

Une créance est une dette, que le débiteur a envers son créancier. Les débiteurs comme les créanciers peuvent aussi bien être des sociétés que des particuliers. Généralement, les sociétés font face à des factures impayées, et les particuliers – à de l’argent prêté à un proche ou des loyers non perçus, etc.

Une société de recouvrement de créances comme SC 98 est sollicitée par les créanciers dans le but de trouver une solution amiable avec leurs débiteurs, après avoir essayé par leurs propres moyens de solder la dette qui les lie, sans succès.

“À partir du moment où le contrat est signé avec notre client, on met en place tous les moyens pour retrouver les débiteurs, les relancer par téléphone, courrier ou directement sur le terrain, afin de trouver une solution pour solder le dossier.”

Les principaux avantages de cet intermédiaire sont le fait de soulager ou de se substituer à un service contentieux pour les entreprises, et d’éviter les procédures judiciaires, longues et coûteuses pour les deux parties.

Deux métiers, pour un objectif commun

Mateata a 35 ans. Au lycée, elle choisit la comptabilité, mais arrivée au BAC, elle interrompt son cursus pour élever son enfant. Quelques années plus tard, elle reprend la voie des études par le biais du SEFI, où elle suit une formation avec un stage en entreprise pendant 6 mois.

Sarah, quant à elle, arrivait de Bora Bora et était à la recherche d’un emploi. Elle rencontre Hervé, Directeur de SC 98, qui cherche justement quelqu’un pour étoffer son équipe, il y a 7 ans !

C’est donc dans le recouvrement de créance que les chemins de ces deux femmes se croisent. Mateata, au pôle encaissements, et Sarah, au recouvrement et la relation clientèle.

Mateata est celle qui assure l’accueil physique des débiteurs au cabinet. Son rôle est de les orienter vers les chargés de recouvrement comme Sarah en fonction des dossiers. Elle est également en charge d’un portefeuille de débiteurs, et s’occupe du suivi de leur dossier ainsi que des encaissements afférents.

Au recouvrement, Sarah traite des dossiers de débiteurs, avec les spécificités propres à chaque cas. Son rôle consiste à mettre en place avec eux, en fonction de leur situation financière, des échéanciers permettant l’échelonnement du remboursement de leur dette. Avec sa casquette de chargée de clientèle, elle assure le suivi des clients du cabinet, les informe de l’avancement et du devenir de leurs dossiers.

Une détresse humaine face aux difficultés financières

Toutes deux sont confrontées dans le quotidien à la détresse de leurs interlocuteurs. Celle des créanciers porte sur la difficulté à remettre la main sur des sommes d’argent qui leur sont dues – sommes qui peuvent impacter la santé de leur entreprise ou, pire, leur endettement personnel pour les particuliers. Du côté des débiteurs, bien que certains soient de mauvaise foi, une majorité d’entre eux font face à des situations financières parfois très difficiles.

“Ce n’est jamais évident d’appeler les gens et leur réclamer de l’argent. Parfois on se fait insulter, mais il faut faire la part des choses. Cet énervement n’est pas contre nous.”

L’empathie est indispensable pour établir une relation de confiance avec ses interlocuteurs. C’est ce qui va leur permettre de comprendre la situation de chacun, et de proposer une solution qui leur est adaptée.

Car au cœur de leur métier, c’est avant tout de relations humaines qu’il est question. Des relations qui une fois apaisées peuvent engendrer un accord, suite à une conciliation où tout le monde s’y retrouve. Et, comme dans beaucoup de situations de notre quotidien, un intermédiaire, une tierce personne, peut aider à relancer le dialogue et à apporter un regard neuf sur ce qui nous semblait jusqu’alors compromis.

Plus d'informations

Article sponsorisé par le cabinet de recouvrement de créances SC 98.

   Propos recueillis par Vainui Moreno

   Article rédigé par Lubomira Ratzova

   Rédactrice Web

   ©Photos : Vainui Moreno pour Femmes de Polynésie

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