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    Quoi de neuf, Estelle ?

    Publié le 3 avril 2020

    Son nom est bien connu dans le monde du tatau, et sa voix unique et pétillante a animé les ondes de NRJ Tahiti pendant plusieurs années. Estelle Anania porte la culture polynésienne, et ça lui va si bien ! Aujourd’hui elle livre son histoire à Femmes de Polynésie .

    Une enfance entre la France et la Polynésie

    Estelle voit le jour en France, où elle passe toute son enfance. D’une maman suisse et d’un papa originaire de l’île de Anaa, c’est dans les Tuamotu qu’elle passe ses vacances, chaque année.

    « J’allais voir ma famille à Tikehau et Fakarava. »

    Elle étudie l’hôtellerie dans une grande école en métropole pendant quatre ans, obtient son diplôme, et décide à 18 ans de s’installer définitivement en Polynésie.

    « Arrivée avec des bagages en restauration, j’évolue dans ce domaine pendant un long moment. »

    De la restauration à la radio

    Et puis un jour, l’équipe de NRJ Tahiti, qu’elle connaissait du restaurant où elle travaillait à l’époque, lui propose de faire de l’antenne.

    « Ils disaient que j’étais faite pour la radio. »

    Elle laisse derrière elle la restauration et se dirige tout droit vers les bureaux de NRJ Tahiti…

    « J’ai directement été embauchée ! »

    Un changement radical de carrière, une nouvelle filière dans laquelle elle s’épanouit pendant plusieurs années. Estelle se forme sur le tas. Elle apprend à rédiger des textes, s’exprimer en public, passer devant la caméra…

    « Je n’ai jamais été timide, mais cette expérience m’a encore plus ouverte au monde au niveau de la communication. Ça m’a permis de faire un tas de choses, même encore aujourd’hui. »

    Sa voix passe parfaitement à la radio, et les auditeurs la reconnaissent facilement.

    « J’ai fait le 6/9, le 12/14 et le 15/20H. Tous les créneaux horaires, avec une équipe vraiment géniale. »

    De la radio au tatau

    En parallèle, Estelle prend goût au tatouage par le biais de ses cousins Aroma et Mano Salmon, réputés dans le milieu du tatau et dans la musique également.

    « Ça s’est fait naturellement. J’ai commencé par un petit tatouage sur le pied, ensuite sur le bas du dos, puis les pièces sont devenues de plus en plus grandes… »

    En 2017, la première édition de Ink Girl France ouvre ses portes, et les frères Salmon poussent leur modèle à concourir.

    « J’avais de l’aisance dans le milieu de la mode car j’étais mannequin plus jeune, alors je me suis lancée sans hésiter. »

    Estelle remporte la couronne haut la main, et devient Miss Ink Girl. L’élection a eu lieu à Grenoble. Une belle surprise, qui n’est pas venue seule d’ailleurs…

    Allô maman, j’arrive !

    « Eh oui, je suis montée sur scène sans savoir que j’étais enceinte ! »

    Un petit garçon pointe le bout de son nez la même année, et Estelle fait une pause pour s’y consacrer entièrement pendant un an.

    « Avoir un bébé c’est un pur bonheur. Ça change la vie. »

    Tukau-Maunga a deux ans aujourd’hui. Son nom a été choisi par son oncle, Aroma Salmon.

    « Tukau est un ancien guerrier de Anaa. Il a beaucoup voyagé et a fini en Nouvelle Zélande, d’où Maunga, qui signifie ‘montagne’ en maori. »

    Estelle se fait à sa nouvelle vie de maman et arrive à la concilier avec le travail. Elle remporte tout de même l’écharpe de deuxième Dauphine lors du concours Miss World Inked en 2018.

    De tatouée à tatoueuse.

    « J’aime le tatouage, ça fait partie de notre culture. Je trouve ça tellement magnifique, alors pourquoi ne pas oser si l’on en a envie ! Après, évidement, on ne peut pas plaire à tout le monde, mais on le fait pour soi avant tout. »

    Un art qu’elle véhicule à travers la beauté, devenu à ce jour une passion… et un métier.

    « Je me suis formée avec des amis tatoueurs, pour devenir tatoueuse. »

    Estelle se passionne pour le dessin et toutes les techniques liées, commence à tatouer de petites pièces dans un shop qu’elle intègre en février 2020 : Te Fara Tattoo.

    « C’est Henere, le fondateur, qui est venu me voir à la maison en me disant ‘il y a une place pour toi si tu veux’. J’ai pris le temps d’y réfléchir et j’ai foncé. »

    Envie de vous jeter à l’eau ?

    Plus d'informations

    Vainui Moreno

     Rédactrice Web

     ©Photos :  Femmes de Polynésie – Estelle Anania

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